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Marché de l’occasion : 2015, une année record

Si 2015 a été frappé de plein fouet par le scandale du Dieselgate, l’année a surtout été propice au développement du marché de l’occasion. Preuve en est, le record de véhicules vendus en 2015.

Parc automobile

2%. C’est la hausse qu’a connu, en 2015, le marché de l’automobile d’occasion par rapport à 2015. Malgré un contexte financier délicat, force est de constater que nous sommes prêts à procéder à l’acte d’achat d’un véhicule d’occasion. Et comme pour le marché du neuf en France, au passage trois fois moins important que celui de l’occasion, les vainqueurs sont français. Renault, solide leader du marché de l’occasion français (1,3 million de véhicules d’occasion vendus en 2015), devance Peugeot (1 000 000 de modèles écoulés), et la paire Citroën / DS, à quasi égalité, aux alentours de 700 000 unités vendues. Une aubaine pour les constructeurs qui peinent à écouler leurs stocks de voitures neuves et qui, par ce biais, peuvent espérer obtenir encore de la visibilité ?

Renault en tête des ventes

Quels résultats en 2016 ?

Le marché de l’occasion, quoiqu’en augmentation significative, reste constant, dans la mesure où ces hausses se répercutent d’années en années. Conséquences de tarifs trop élevés ? Surement. Alors, en 2009, l’Etat français avait cru bien faire en proposant la fameuse ‘Prime à la casse’, destinée à remplacer le parc automobile français au fur et à mesure des années, et ainsi relancer l’industrie automobile française. Sauf que le revers de la médaille, c’est que le fossé entre le neuf et l’occasion s’est agrandi… et les fortunes les plus modestes n’ont plus autant de facilités qu’avant pour s’offrir un nouveau véhicule. Toutefois, 2016 devrait rester dans cette veine : en effet, la suppression des aides de l’Etat pour l’achat de véhicules hybrides y jouera pour beaucoup.

Le marché de l'hybride est en difficulté

Quel avenir pour les énergies propres ?

Et cette situation pose un problème intéressant : les automobilistes ayant émis le souhait d’acquérir un véhicule hybride, par exemple, et qui attendaient sagement que certains modèles deviennent accessibles financièrement parlant, vont-ils mettre à exécution leurs volontés initiales ? Moins sur. Alors que le diesel est sèchement combattu par le gouvernement, en atteste l’augmentation du prix du litre de gasoil depuis le 1er janvier 2016, le parc automobile français ne risque pas, dans l’immédiat, d’être dépourvu de telles motorisations. Une solution persiste et reste avantagée par l’Etat français : l’électrique. Mais dans ce cas-là, les infrastructures capables de recharger les unités de puissance de ces véhicules doivent se développer de manière significative.

Une aubaine pour l'électrique ?

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