Energie et technologie

Voiture autonome : quand le futur de l’automobile se dessine

L’univers de l’automobile est actuellement dans une phase de changements profonds. Économie collaborative, transition énergétique, saturation de réseaux… autant de raisons qui favorisent la transformation du marché. Et la technologie va jouer un rôle important. Le futur est aujourd’hui parmi nous : la voiture sans chauffeurs. Connectés, électriques et autonomes, ces nouveaux modèles dépassent carrément le stade de la mécanique. Ils ne polluent pas, n’ont pas d’accident et offrent une grande mobilité.

Comment fonctionne cette voiture intelligente ?

Une voiture autonome est dotée d’un système de « pilotage automatique », lui permettant de rouler sur une route ouverte avec très peu et même aucune intervention humaine. Elle peut freiner, changer de direction, accélérer, voire se garer toute seule. D’après les sondages, certains automobilistes refusent de laisser un contrôle total à une simple machine. Mais pour ceux qui, la sécurité et le confort sont capitaux, ce genre d’automobile est la promesse d’une révolution.
Le véhicule est pourvu d’un système extrêmement complexe avec des composantes très diversifiées. Il est équipé d’une multitude de capteurs laser, de caméras, mais aussi de radars, permettant de modéliser en 3D l’environnement qui entoure l’automobile. Ces pièces identifient tous les éléments qui le constituent, entre autres les piétons et les immeubles. C’est de cette manière que la voiture arrive à se guider elle-même en suivant les règles de circulation. Il y a également un odomètre pour mesurer la distance parcourue. Tous ces éléments sont interdépendants et communiquent entre eux par l’ordinateur de bord.

La voiture autonome prend de l’élan

Les premières tentatives d’un véhicule sans chauffeur datent de 1970. Elles ont eu lieu au Japon où siègent les plus grands constructeurs d’automobile de l’époque. Et au fil des années, différents laboratoires universitaires, spécialisés en robotiques, ont testé des prototypes. Ce qui était un vrai succès. Dans les années 1990, le développement s’est poursuivi avec quelques essais sur une route ouverte. Aux États-Unis, par exemple, le véhicule s’est livré à une conduite autonome depuis Washington DC jusqu’à San Diego. Mais c’est à partir de 2010 que ce genre de voiture a vraiment pris de l’ampleur, quand Google a montré de l’intérêt sur cette technologie.
Encore en cours de développement par Google X, la voiture google se veut être un concurrent de taille. Aujourd’hui, les ingénieurs de la filiale d’Alphabet, la maison-mère de Google, essayent d’intégrer dans le « programme d’intelligence artificielle » du véhicule la reconnaissance des automobiles urgentes comme celui de l’ambulance. Dans cette course effrénée à la voiture autonome, la société Tesla prouve qu’elle est également en avance. La voiture Tesla arrive à distinguer parfaitement un panneau de signalisation d’un piéton.
Petit bijou de la technologie, le véhicule sans conducteur améliore considérablement la sécurité routière. En évitant les obstacles, il réduit le nombre des accidents. L’arrivée de ce nouveau modèle promet également des progrès dans d’autres domaines. La voiture empêche d’ailleurs les freinages ainsi que les accélérations brutales, ce qui lui permettra de fluidifier le trafic. En même temps, elle garantit le confort et libère l’automobiliste du stress de la route.

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