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Nouvelle réglementation pour les voitures d’occasions !

Des pastilles pour identifier les voitures polluantes

La ministre de l’écologie, Ségolène Royale, annonce la mise en place d’un système de pastilles, à déposer sur votre pare-brise, pour indiquer le niveau de rejet de CO2 de votre véhicule d’occasion. Il y aura donc 6 pastilles de couleurs différentes selon le degré de pollution de votre véhicule.

Voiture d’occasion : Voici la classification des différentes pastilles

Bleue : Véhicules 100 % électriques

Verte/Niveau 1 :

  • Essence : à partir 1er janvier 2011
  • Diesel : Aucun véhicule

Jaune/Niveau 2 :

  • Essence : entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010
  • Diesel : à partir du 1er janvier 2011

Orange/Niveau 3 :

  • Essence : entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005
  • Diesel : entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010

Rouge/Niveau 4 :

  • Essence : aucun véhicule
  • Diesel : entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005

Marron/Niveau 5:

  • Essence : aucun véhicule
  • Diesel : entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000

Grise/Niveau 6 :

  • Essence et diesel : jusqu’au 31 décembre 1996

Marché automobile : Du diesel vers l’électrique

L’idée est de pénaliser les conducteurs de voitures polluantes et de voir ainsi disparaître les moteurs diesel. Il s’agit en même temps d’encourager l’achat de voitures électriques et de donner des privilèges aux conducteurs de voitures non polluantes tels que le stationnement gratuit sur certains emplacements et la priorité sur les voitures polluantes lors des pics de pollution.

Ces pastilles seront distribuées à partir de janvier 2016, vous pourrez en faire la demande gratuitement pendant les six premiers mois puis elles seront facturées 5€.

Véhicule d’occasion et pollution : Oui mais…

L’efficacité de ces pastilles contre le niveau de pollution urbaine reste néanmoins à prouver. En effet, le classement des véhicules est basé sur deux critères : le type de carburant et l’âge de la voiture. Or un véhicule de type 4×4, même récent, est davantage susceptible de polluer qu’une voiture diesel plus ancienne. Derrière l’enjeu écologique se profile peut-être donc une dimension économique de relance industrielle automobile.

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